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Habitants: les neuvillois(oises)
Neuville sur Vanne en images |
Neuville sur Vanneson histoire
La mémoire visible du village remonte à l'époque gallo romaine, au lieu-dit de Logny, où s'élevait encore au XIIIème siècle le château du sieur du même nom. Les écrits de 1187 confirment l'existence du village de Novilla, dont les différents propriétaires des terres rendent foi et hommage aux barons de "Villemor" . En 1241, prédomine la famille de Nuevella, mais il faudra attendre le XVème siècle pour que les terres de "Bourde de Partie" & de "Novilla" soient réunies, temporairement, sous une même entité, par le seigneur de Scépéaux.
Entre temps de multiples possesseurs de parcelles, d'ascendances chevalières, ducales, princières & royalse sont enregistrés sur la prisée de "Villemor"
Aux XVI & XVIIèmes siècles, les familles d'Aulquoy & Thomelin se partagent la seigneurie en parts inégales,: "Neufville" pour la première, "Bourde de Partie", le 1/5ème restant, pour les seconds, établis en leur château de "Bourde de Partie".
Le 15 février 1612, naît Paul au chateaudu Sieur de Chomedey , époux en seconde noce de la Dame de Thomelin.
En 1651, Guillaume de Rouxel, mari de la fille de Jacques d'Aulquoy, décide de s'accaparer la totalité des terres du village.... ..en assassinant Jacqueline, la soeur de Paul,héritière des Thomelin. Procédure qu'il renouvelle en 1664, au détriment de sa cousine. Condamné à être rompu vif...il mourra tranquillement dans son lit. C'est finalement la procédure administrative qui le spoliera
Se succèdent sur cette terre les: Vassau, Maraillyon, Vuilleserin & Gensse
De 1778 à 1800, Neuville, tout en conservant le statut d'arrière-fief de Villemaur (*) est érigé en chef lieu de canton regroupant: Aix en Othe, Bucey en Othe, Chennegy, & Villemaur. Position éphémère, dont le village conservera sa nouvelle appellation:
(*),dont le baron le plus célèbre fut le chancelier Séguier-
la vie économique d'hierNovilla exploitait - le minerai de fer alimentant une forge - une carrière de craie : - - approvisionnant le four à chaux de"Bordes de Villemor" - alimentant les chantiers de constructions & d'ornementations, notamment le prestigieux jubée de l'église de la Madeleine à Troyes. - le chanvre, très présent dans la région, faisait travailler les moulins établis sur la rivière Vanne
- le choux, d'où le surnom de "ventres à choux" attribués aux villageois - le bois tirés des collines avoisinantes, acheminés par flottage
Avec la disparition des établissements Jouffrieau, fleuron de la métallurgie neuvilloise, s'éteignait en 1997, la vie industrieuse du village. Une société, qui depuis 1920, faisait vivre de très nombreux foyers du canton et au-delà. De père en fils, les ouvriers se rendaient à l'unine, à pied, en vélo, par la piste, la plupart d'entre eux ayant fait toute leur carrière dans cette entreprise Dans les années 1950, la majeure partie du patrimoine bâti logeait les salariés dont nombre d'entre eux devinrent propriétaires de leur habitation.
Les atouts de Neuville aujourd'huiCe village fleuri au pied des collines occupe une position géographique idéale pour le tourisme vert, aux bords de la Vanne, et vit au rytme de ses actives associations: - le comité Chomedey de Maisonneuve - l'Association Vanne Culture Loisirs - le comité des fêtes - les Ventres à choux - le C P I , étoffé & rajeuni - le club saint Martin accueille depuis de nombreuses années, les joueurs de Neuville, Estissac, Fontvannes, Chennegy, Maraye & Vulaines.
son patrimoine batiLe hameau de Bourg de partie, le moulin sur la Vanne , le colombier & les douves, seuls vestiges du vieux chateau de Maisonneuve, lamairie sur la place Chomedey de Maisonneuve, au coeur du village, l'église, le mémorial Chomedey. la place saint Martin, du nom de la fontaine alimentant en eau chargée de sulfate de chaux le lavoir-halle construit en 1875
La fontaine Bouvotte , qui accueillait encore hier, un petit lavoir sur sa rive droite
En 1765, une généreuse neuvilloise, Dame Louise de Gensse, chatelaine de Neuville, Bourg de Partie & autres lieux, a permis la création de la première école du village,pour instruire les enfants de la paroisse, en faisant don d'un batiment; elle est fermée depuis 2018
Son patrimoine naturel L'arboretum, situé sur le chemin des Usageats, planté d'essences locales, est une halte incoutournable pour les marcheurs qui s'instruisent en découvrant la plaquette d'identification de chaque arbre
Depuis mars 2012, un circuit pédestre, VTT & équestre, de 7km, vous invite, en traversant de beaux paysages, à découvrir des lieux fréquentés par le jeunePaul de Chomedey,avant son départ pour le lointain Canada. Sur ce parcours familial, balisé de panneaux explicatifs, vous découvrirez en quelques phrases, l'histoire du lieu, monument ou site offerts à votre regard. Vous en reviendrez enchantés et oxygénés
Quelques lieux-dits
Les Usageats, le champ rond, la vallée d'Aix, la Nacelle, le bas de Pley, la grande pièce, le bois de Marguenat, le haut de Tartarat, le fond de Logny, les Brosses, la Perrière, la grande Prévoté,Montaigu, les gros Prés, le Moulin,.....
Ainsi se résume ce charmant village de Neuville sur Vanne, retrouvez le sur le site: http://neuvillesurvanne.free.fr cliquez ici
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1608 - fondation de Québec par Samuel Champlainsous l'autorité de Dugua de MonsLes français s'allient aux Hurons, Algonquins, Etchemins, Montagnais
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1630 - Jérôme Le Royer de la Dauversière, receveur des tailles de La Flèche, reçoit pour mission de fonder la Congrégation des Hospitalières de Saint-Joseph, & Le Sieur La Voix lui commande "d'établir sur l'ile du Mont Royal une colonie d'habitants où la Sainte Famille serait honorée"
Avec la bénédiction des chanceliers successifs de Claude de Bullion & Pierre Séguier,:
Le Royer, Jacques Olier, de Fancamp de Renty
fondent la société des " Messieurs & Mesdames de la Société Notre Dame de Mont-Réal pour la conversion des sauvages en la Nouvelle France"
1634 -de Laviolette fonde Trois Rivières
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de Bullion Pierre Séguier
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1639 - la première résidence des Ursuline de Québec | |
1640 - année de l'acquisition de l'ile de l'ancien site d'Hochelaga, en territoire Iroquois le père Talement recommande Paul Chomedey de Maisonneuve à la Traversière: "un gentilhomme des meilleures familles de Champagne, officier en congé, pouvant convenir à votre dessein "-
1641 - deux navires partent, l'un de La Rochelle, l'autre de Dieppe emportant la colonie pour servir Dieu & le Roy " la folle entreprise "commence |
1642 - 8 mai: Après avoir pris ses quartiers d'hiver à Québec, la petite colonie remonte le fleuve Saint-Laurent, à bord de trois barques,
1642 - 18 mai une croix plantée par Paul Chomedey de Maisonneuve & Jérôme Le Royer de la Dauversière marque la naissance de Ville-Marie, Montréal est fondée
Chacun se met au travail, un fort & une palissade de gros pieux sont construits, la terre est défrichée et mise en culture,au plus fort de la guerre d'extermination menée par les Iroquois contre la coalition Hurons-Algonquis-Français. Une implantation fortement déconseillée par le gouverneur Montmagny, offrant même de concéder l'ile d'Orléans, à ce groupe "d'illuminés'" voué au massacre. Maisonneuve s'obstine cependant:" quand bien même les arbres de cette isle se changeraient en Iroquois"
1643- janvier: une forte inondation menace d'engloutir Ville-Marie, n' atteignant fort heureusement que le pied des remparts au plus fort de la crue. Paul Chomedey reconnaissant porte une croix au sommet du Mont-Royal
1643 - premières attaques des Iroquois Malgré une guérilla incessante, l' hopital saint-Joseph, ( le futur Hotel-Dieu), cher à Madame Bullion & à Jeanne Mance peut se construire
1644 - 30 mars: Paul Chomedey sauve la colonie en tuant le chef Amérindien
1646-1647: Au cours d'un voyage en France, Maisonneuve refuse le poste de Gouverneur de la Nouvelle France à Québec que lui propose le Roy, préférant se consacrer à son oeuvre de Montréal. Avec Jérôme Le Royer de La Dauversière, il co-rédige les structures & le règlement intérieur de Ville-Marie.
1650-1651- attaques incessantes des Iroquois, les colons subissent des pertes, les munitions s'épuisent. Donnant les directives nécessaires, Maisonneuve embarque pour la France, la survie de ViIlle-Marie le commande.
1653 - Chez sa soeur à Troyes, Paul de Chomedey rencontre Marguerite Bourgeoys, externe de la Congrégation Notre-Dame.
1653 - 20 juin:cent cinquante colons quittent la France pour arriver à Québec le 27 septembre, ne découvrant Ville-Marie qu'à la mi-novembre, où ils furent accueillis dans la joie.
Maisonneuve après un retour acclamé déclare: " j'amène une excellente fille nommée Marguerite Bourgeoys, personne de bon sens et de bon esprit et dont la vertu est un trésor qui sera d'un puissant secours au Mont-Réal.C'est encore un fruit de notre champagne, cette province qui a tant donné pour le Canada" Elle sera la première institutrice & la mère de la langue française sur le nouveau Continent. . |
Paul Chomedey
Jeanne Mance les Iroquois
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Jérôme Le Royer
le fort en 1645
Bourgeoys |
l'hopital les filles du Roy l'école en 1658 de Montmorency Prouville Jean Talon |
1655 - la colonie de Ville-Marie compte cent soixante âmes. L'hôpital s'agrandit.
Dans la ferme Saint-Gabriel sont accueillie les "filles du Roy" venues de France pour fonder un foyer prospère dans la colonie.
Les mariages produisent leurs fruits, Marguerite Bourgeoys ouvre la première école de l'Amérique du Nord, d'abord dans un bâtiment de bois, exigu et mal adapté, puis à Pointe Saint Charles, dans un bâtiment construit sur un tertre concédé par le Gouverneur. Le Village s'organise, le dessein de Jérôme Le Royer prend forme, Paul de Chomedey agit en père de la Communauté, alliant rigueur et douceur.
L'évangélisation des Amérindiens étant confiée aux Jésuites; Maisonneuve désirait cependant un clergé stable, il convainc Jean Jacques Olier, fondateur des Sulpiciens, de lui affecter quatre prêtres, qui rejoignent la petite colonie.
1657 - 12 août: le Sulpicien Gabriel Souart est nommé premier curé de la paroisse
1659 - Ville-Marie compte trois cent soixante habitants, et accueille les Hospitalières de la Flèche
1659 - François de Montmorency Laval prend ses fonctions de premier évêque en Nouvelle-France. ( Il fondera le séminaire de Québec en 1668 )
1664 - Prouville de Tracy débarque en Nouvelle-France en qualité de vice Roi, accentuant la rivalité entre Québec & Montréal. Par rancune peut-être, par jalousie sans doute, et en tout cas avec la bénédiction de Monsigneur Laval, il prie Maisonneuve de regagner la France pour une durée indéterminée. Dollier de Casson évoque ce départ: "certaines joies furent détrempées de beaucoup d'amertume lorsqu'ils virent Monsieur de Maisonneuve, leur père & très cher gouverneur, les quitter cette fois pour de bon & les laisser dans d'autres mains, dont ils ne devaient pas espérer le même désengagement & le même amour"
1665 - Jean Talon est nommé premier intendant de la Nouvelle France, qui se renforce du régiment de Carignan, doublant ainsi sa population , tout en lui redonnant confiance.
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1672 - la Chapelle de Ville-Marie devient une véritable église avec deux cloches
1672-1682 - Louis de Buade, comte de Frontenac lutte victorieusement contre les Anglais & les Amérindiens 1682 - Rappelé en france, il est remplacé par La Barre, brave marin, mais médiocre administrateur, il est rappelé en 1685 1685 - le marquis de Denonville lui succède, envenime la situation, provoquant le retour en 1689 1689 de Louis de Buade, qui ramène la confiance dans la colonie, à défaut de la paix .Le comte de Frontenac décède en 1698 1701 - paix de Montréal |
1734 - inauguration du Chemin du Roy, première route reliant Québec à Montréal |
Ville-Marie en 1758
1759 - Montcalm est défait par Wolfe sur les plaines d'Abraham |
1763 - par le traité de Paris, la France abandonne le Canada au profit de l'Angleterre |
Chapitre II - Paul Chomedey de Maisonneuvele blason de Chomedey: trois flammes de gueule tortillantes, en pointe vers le chef, disposées deux & un dont il se disait qu'elles représentaient: sa foi, son honneur & son courage
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En épousant en secondes noces Marie Thomelin le 11 septembre 1607,
Louis de Chomedey devient seigneur en partie de Neuville.
De cette union naissent quatre enfants:
Louise, en 1608, qui deviendra supérieure de la Congrégation Notre-Dame de Troyes
Paul, en 1612
Odard, en 1616, mort jeune
Jacqueline, en 1618, qui épousera le richissime François Bouvot de Chully
le chateau natal |
l'acte de baptême de l'église de Neuville sur Vanne, faisant office d'état civil au XVIIème siècle mentionne: " le 15 février a été baptisé Paul, fils de Louis Chomedey, escuyer, sieur de Chavannes, parrain pour le nom, Paul Jeanson, lieutenant au baillage de Villemort & Gabriel de Campan, Marraine Jehanne Chabert" |
Neuville sur Vanne |
24 février 1614
Louis Chomedey dote Paul, son fils ainé, du domaine de Maisonneuve,
quil devient à deux ans le Sieur de Maisonneuve
1625
Paul prend l'uniforme et participe à la Guerre de "trente ans" contre la maison d'Autriche
1640
Paul est officier, et rencontre Le Royer de la Dauversière, Jacques Olier, de Fancamp et de Renty
qui le choisissent comme gouverneur de Mont-Réal
Paul se montrera exceptionnel en unissant qualités humaines,militaires et administratives
1641 la Rochelle - Dieppe
Paul de Chomedey embarque pour la Nouvelle France
avec deux navires affrêtés à la Rochelle, le troisième à Dieppe
c'est " la folle entreprise"
18 mai 1642
Le Sieur de Maisonneuve fonde Ville-Marie
1643 Paul de Chomedey, érige une croix sur le Mont Royal en reconnaissance de son voeux réalisé: les crues du Saint Laurent ont épargnées sa ville in-extremis |
30 mars 1644
les Iroquois lance leur première attaque, début d'un long conflit avec les amérindiens,
attaques bientôt combinés avec les Anglais
1646-1647
Voyage en France, à l'occasion duquel il refuse la charge de gouverneur de la Nouvelle-France,
Paul de Chomedey souhaitant pleinement se consacrer à son oeuvre: Montréal
1650-1651
Second voyage en France motivée par la situation critique de la petite colonie, fortement réduite
1653
Troisième voyage en France, où il rencontre Marguerite Bourgeoys
la colonie, réduite à moins de 50 habitants, se renforce de 150 nouveaux colons venus de France.
les "filles du Roy"enrichirons progressivement les effectifs de Ville-Marie
1658
Jacques Archimbault creuse le premier puits
1663
Le contôle de la colonie est repris par la couronne,
Maisonneuve n'a pas l'appui du nouveau gouverneur: Augustin Saffray de Mézy
septembre 1665
Paul de Chomedey reçoit de l'intendant, Prouville de Tracy, l'ordre du retour définitif en France,
Malgré cette destitution, il conserve, et sa charge de gouverneur à vie de Montréal
et son crédit à la cour:
( qui lui permet notamment d'intervenir avec succès pour l'obtention de lettres patentes en faveur
de Marguerite Bourgeoys, l'autorisant à fonder la Congrégation Notre-Dame de Canada.)
8 septembre 1676
Maisonneuve dicte son testament au notaire Aumont
9 septembre 1676
Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve, ci-devant Gouverneur de Montréal
quitte ce monde,sans descendance, l'esprit serein du devoir accompli,
chez les Pères de la Doctrine Chrétienne
rue des Fossés saint-Victor à Paris
il repose dans la chapelle du 9 rue Rollin à Paris
le statuaire de Paul de Chomedey
Chapitre III: Jeanne Mance, compagne de la folle entreprise
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Jeanne Mance est née et baptisée le 12 novembre 1606 à Langres en Champagne
Fille du Procureur du Roi de France dans cet important évêché, Jeanne remplace sa mère, prématurémént décédée auprès de ses onze frères et soeurs, avant de se consacrer aux soins des victimes de la guerre de "Trente ans" et de la peste.
A trente quatre ans, lors d'une procession à Troyes, elle découvre sa vocation missionnaire
et veut rejoindre la Nouvelle-France dont l'extension occupe l'actualité.
Soutenue par la reine Anne d'Autriche, épouse de Louis XIII, et les Jésuites, elle accepte la donation de Madame de Bullion, épouse du chancelier, et de la Société Notre-Dame de Montréal souhaitant favoriser l'implantation d'un hôpital à Ville-Marie, sur le modèle de celui de Québec.
Elle embarque à la Rochelle, pour une traversée de 92 jours, avec Paul Chomedey de Maisonneuve,
abordant l'ile de Mont Royal, le 18 mai 1642
Les soins prodigués aux constructeurs du fort et des soldats sont réalisés dans des conditions précaires, le modeste hôpital, de 18 mètres par 7,n'est inauguré que le 8 octobre 1645-
se révélant déjà trop petit - (il comporte six lits pour les hommes et deux pour les femmes)
il sera remplacé par un nouvel édifice en 1654
1645 |
1654 |
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Jeanne Mance, relevant toujours de l'état laïc, sera secondée à partir de 1659
par les soeurs hospitalièresde Saint-Joseph.
Elle en assurera la direction jusqu'à la fin de sa vie,
Elle meurt le 18 juin 1673,
assistée à son chevet de Marguerite Bourgeoys .
Elle repose dans la crypte de l'actuel Hotel-Dieu de Montréal
Jeanne Mance, femme exceptionnelle, "l'ange de la Nouvelle France " a contribué grandement, à la survie, puis à la prospérité de Ville-Marie , effectuant plusieurs voyages en France pour recruter des familles, des soldats, des religieux et d'importants dons.
le statuaire de Jeanne Mance
Chapitre IV: Marguerite Bourgeoys, compagne de la folle entreprise
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Marguerite Bourgeoys est née et baptisée à Troyes, en Champagne
le 17 avril 1620,
Fille de Abraham Bourgeoys et de Guillemette Garnier,
elle est la septième de treize enfants de parents dévoués.
C'est le 7 octobre 1640, lors d'une procession en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire,
qu'elle reçoit la grâce l'invitant à un engagement spirituel plus profond.
Elle devient donc membre d'une congrégation externe formant les jeunes filles
à la prière et à l'enseignement au milieu des pauvres,
et dont la directrice n'est autre que Louise de Chomedey, soeur du Sieur de Maisonneuve.
Marguerite Bourgeoys est présentée en 1653, à Paul de Chomedey à la recherche,
d'une institutrice laïque pour instruire les enfants des colons et des indiens.
Marguerite Bourgeoys accepte la tâche, embarque sur un misérable voilier sur lequel s'abat la peste, soignant sans relâche les malades pendant cette longue traversée de trois mois
Marguerite Bourgeoys atteint finalement Ville-Marie à la mi-novembre,
où elle tient la maison du gouverneur et
"montre gratuitement aux filles à lire, les instruisant tantôt dans un endroit, tantôt dans un autre, n'en ayant point de fixé pour cela"
-Charles de Glandelet-
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en 1658 Maisonneuve lui donne une étable de pierres qu'elle réhabilite pour en faire une école au rez-de chaussée, tandis qu'au niveau supérieur, le colombier est aménagé en dortoir: pour elle, et dès 1659, pour les soeurs de la Congrégation, et les filles à marier venues de France |
Son travail d'éducation nécessite de l'aide,elle retourne en France en 1659 et en 1672,
pour recruter successivement quatre & six compagnes.
Elle obtient également par lettres patentes délivrées par le roi Louis XIV ,
la charte civile des" filles séculières de la Congrégation Notre Dame",
Congrégation qui à l'issue un troisème voyage en 1680 comptera 18 soeurs.
Par l'un des ces voyages, elle se voit également confier" les filles du Roy", jeunes filles en âge post-scolaire dotées par le Roi et destinées à fonder une famille dans la colonie. Pour les accueillir, les préparer à la dure vie de ce Pays, elle acquiert, en 1668,la ferme de la pointe Saint-Charles, qui sera une véritable école ménagère, avant la lettre
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Envisagée dès 1655, la Chapelle de pélerinage ne sera inaugurée qu'en 1678; elle abritera la petite statue miraculeuse donnée par le baron de Fancamp en 1672 |
en 1693,
Marguerite Bourgeoys cède sa place de supérieure à la montréalaise Marie Barbier,
se retirant à l'infirmerie dans la solitude,en veillant toutefois à la sauvegarde de "la vie voyagère"
et non cloitrée de la Congrégation.
de 1697 à 1698,
elle rédige sa biographie,
testament spirituel empreint de l'amour de Dieu et de son prochain.
Ce n'est qu'en 1698, avec l'approbation des règles de la Communauté
par Monseigneur de Saint-Vallier, que les soeurs peuvent prononcer leurs voeux.
le 31 décembre 1699, alors qu'une jeune soeur est à l'article de la mort, Marguerire Bourgeoys demande au Seigneur de prendre sa vie en échange, le 1er janvier 1700, la soeur recouvre la santé,
tandis que Marguerite Bourgeoys est prise d'une fièvre violente qui l'emporte, dans la souffrance,
le 12 janvier 1700
le statuaire de Marguerite Bourgeoys
Documents consultés:
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