Les présidents du CIO

1894 Demetrius Vikelas

Demetrius Vikelas était peu connu dans le milieu sportif, mais il se lia d’amitié avec Pierre de Coubertin lors de son séjour à Paris. C'est dans ce cadre qu'il fut invité au congrès de Paris organisé à la SDorbonne en 1894,  pour représenter la Grèce et la Société panhellénique de gymnastique. Lors de ce Congrès, Pierre de Coubertin présenta son projet de Jeux Olympiques modernes. Après l’approbation du Congrès quant à la tenue des Jeux Olympiques de 1896 à Athènes, il restait à élire un président pour ce mouvement olympique naissant , il était important que le président du CIO soit originaire du pays accueillant les Jeux suivants ; Demetrius Vikelas fut ainsi nommé à ce poste. En dépit de son manque d’expérience en matière d’administration sportive,il persuada les autorités d'accueillir les jeux 1896 et se montra compétent et enthousiaste dans l’exercice de ses fonctions.

Ce fut un succès

1896 Pierre de Coubertin

1925 Henri de Bailet-Latour

les femmes accèdent aux jeux

Garant de l’esprit olympique, Baillet-Latour aura fort à faire pour le préserver lors de l’organisation des Jeux d’hiver à Garmisch-Partenkirchen et des Jeux d’été à Berlin par l'Allemagne nazie, en 1936. À la tête du CIO et présent sur de nombreuses photos aux côtés des dignitaires nazis, Baillet-Latour prête le flanc aux critiques. Son attitude et certains de ses propos sont mis en évidence pour souligner son admiration pour la culture germanique, son anticommunisme voire une forme d’antisémitisme, bien qu'il convient de constater que les athlètes juifs ou de couleur ont pu concourir à Berlin.

Il meurt d’un accident vasculaire cérébral à Bruxelles, en 1942, 

1946 J Sigfrid Edström

Pour les jeux olympiques de 1912, il fut directeur et vice-président du comité d’organisation, et membre du comité de construction du stade. Au cours des Jeux de Stockholm, Sigfrid Edström mit également sur pied le groupe qui fonda la fédération internationale d’athlétisme amateur en tant qu’instance dirigeante de l’athlétisme. En récompense de ses efforts, il devint le premier président de l'IAAF en 1913, poste qu’il occupa jusqu’en 1946.

Du fait de ses qualités évidentes en matière d’administration sportive, Sigfrid Edström fut élu membre du CIO en 1921 et exerça des fonctions au sein de cette organisation pendant 31 ans. Il devint également membre de la commission exécutive du C I O nouvellement constituée la même année. Il présida plus tard les Congrès olympiques de 1921 et 1925 et devint vice-président du CIO en 1937.

. A la mort subite Henri de Bailet-Latour, la charte olympique ne prévoyant aucune disposition en matière de succession présidentielle, il accède logiquement la présidence du CIO.

1952 Avery Brundage

Le mandat d’Avery Brundage en tant que président du CIO coïncida avec une période difficile pour le CIO sur le plan politique. Le CIO fut confronté à la question des deux Allemagnes, des deux Corées, des deux Chines, au problème de l’apartheid dans le sport en Afrique du Sud et en Rhodésie, aux problèmes croissants liés à l’empiètement du sport professionnel sur le Mouvement olympique, aux manifestations politiques des athlètes afro-américains et, enfin, à la fin du mandat d'Avery Brundage, au massacre de onze athlètes et entraîneurs israéliens à Munich lors des Jeux de 1972. Ces problèmes furent pris en charge presque uniquement par Avery Brundage, qui dirigeait seul le CIO la plupart du temps.

Il croyait en l’amateurisme pur et simple, sans aucun compromis. Il était particulièrement contrarié par les Jeux Olympiques d’hiver, lorsque les skieurs alpins exhibaient ouvertement des publicités sur leurs skis, nombre d'entre eux étant d'ailleurs connus pour être des professionnels dissimulés. Il proposa même d’annuler les Jeux Olympiques d’hiver en raison du professionnalisme latent, ou au moins d’annuler les épreuves de ski alpin, souvent considérées comme les épreuves phares du programme des jeux d’hiver.

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1972 Michaël Morris, lord Killanin

La réalisation majeure de Lord Killanin en tant que président fut la résolution du problème chinois, en permettant la reconnaissance de la Chine continentale et de Chinese Taipeh(Taïwan). L’autre avancée majeure de sa présidence fut l’assouplissement des règles sur l’amateurisme aux Jeux Olympiques.Il essaya de lever certaines restrictions afin que les athlètes des pays occidentaux pussent bénéficier d’une partie du soutien de l’État, ou des entreprises, dont bénéficiaient les athlètes des pays communistes.

 En 1976, 22 pays africains  boycotèrent les jeux  pour protester contre une récente tournée de l’équipe de rugby de Nouvelle-Zélande en Afrique du Sud, bien que le rugby ne soit plus une discipline olympique, et donc hors contrôle du C I O.

1980 Juan Antonio Samaranch obtient:

- la suppression, dans la charte,de la référence à l'amateurisme

-la réintégration de l'Afrique du sud  dans les jeux en 1992

( fin de l'apartheid en 1991)

et transforme le  CIO en une entreprise rentable

2001Jacques Rogge

(le mandat de 8 ans, est renouvelable  pour 4 ans)

Les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) constituent l'un des principaux héritages laissés par Jacques Rogge. Tout commença lorsqu’il était président des Comités Olympiques Européens (COE) en 1991, avec la création des Journées olympiques de la jeunesse européenne. Ayant établi cette manifestation destinée aux jeunes pour les CNO européens, il put ensuite bénéficier du soutien du milieu olympique pour les JOJ; l’idée séduisit immédiatement. Il convient de souligner que son intention ne fut jamais de limiter l’innovation à l’aire de compétition. Avec les JOJ, il visait à inciter les jeunes du monde entier à pratiquer une activité sportive, à les encourager à vivre selon les valeurs olympiques, et à devenir des ambassadeurs de l’Olympisme. L’idée derrière les JOJ était, et reste encore aujourd’hui, d’organiser une manifestation permettant d’éduquer, de mobiliser et d’inspirer les jeunes participants.

Il étudia la portée, le coût et la complexité des Jeux, & veilla  à ce que le CIO seconstitue des réserves financières suffisantes pour garantir la survie du mouvement si une quelconque raison venait à empêcher la tenue des Jeux.

2013 Thomas Bach

A son élection à la tête du CIO,  les critiques,ont rappelé qu'il avait été avocat d'Adidas, où il fut introduit dans les milieux économico-sportifs par Horst Dassler,  impliqué dans le scandale des commissions occultes de la société associée au CIO. Accusé de mêler le sport et les affaires, il est passé devant la commission d'éthique du CIO pour avoir conseillé la firme Siemens, (avec une rémunération de 400 000 euros par an), dans l'obtention des principaux contrats pour fabriquer les infrastructures des JO de Pékin .

Ses  mandats sont marqués par le scandale du dopage russe, les jeux de Tokyo pendant la pandémie, son attitude vis à vis des athlètes russes à la participation des prochains jeux de Paris ( guerre russo-Ukrénienne)

sources le net